À l’ère de la conscience écologique, la santé de la planète est avant tout une préoccupation majeure. Sachant que les produits de beauté sont pour la plupart conçus dans des conditions très peu recommandables pour un environnement sain, de plus en plus de femmes s’en désolidarisent, préférant des alternatives plus écologiques. C’est ce qui pose les fondements de la Clean Beauty depuis quelques années. Pour autant, ses militants sont encore peu nombreux, en raison d’un manque de communication autour de son existence. C’est donc pour inverser cette tendance qu’il est présenté ici, quelques détails intéressants sur le mouvement.

Un concept de beauté naturelle pour plus de sûreté pour la peau

Si aucun consensus n’a encore été trouvé quant à la définition officielle du concept, la traduction littéraire de ‘’Clean beauty’’ renvoie à ‘’Beauté propre’’. Ce qui le classe comme un mouvement qui promeut le naturel, donc la santé et l’éco-responsabilité.

Né aux États-Unis, le concept est la manifestation d’une prise de conscience collective concernant la nocivité de certaines composantes chimiques   dans les produits de beauté traditionnels et des scandales sanitaires et alimentaires ayant émergé durant les dernières décennies. Pour mettre fin à ces pratiques, la Clean Beauty favorise de ce fait l’utilisation d’ingrédients naturels pour la manufacture des produits cosmétiques.

En France, le mouvement est très actif et ses impacts se ressentent davantage dans les textes. En effet, le législateur interdit désormais plus de 1300 ingrédients dans la cosmétique en raison de leurs effets potentiellement nocifs pour la santé. En Afrique aussi, des changements sont perceptibles, avec de nombreuses enseignes qui commencent à s’intéresser à la nouvelle tendance.

Des formules plus transparentes

Parce que le concept met particulièrement l’accent sur la transparence des formules utilisées dans les produits de beauté, de plus en plus de marques s’efforcent de rendre leur formule plus accessible aux consommateurs. Une action qui permet à ces derniers de décider en toute conscience les produits qui leur conviennent et ceux qui ne le sont pas. La composition des cosmétiques est clairement indiquée sur le packaging, avec une liste INCI qui détaille les ingrédients utilisés du plus concentré au moins concentré.

Le Clean Beauty oblige donc de plus en plus d’entreprises à revoir leurs formules ou à rechercher des alternatives pour remplacer certains ingrédients non écologiques. Des changements sont déjà perceptibles chez certaines marques qui utilisent désormais pour leur produit des emballages biodégradables ou recyclables. D’autres s’engagent clairement à ne plus utiliser que des plantes issues de cultures éco responsables. Enfin, d’une façon générale, les multinationales de cosmétiques élaborent des solutions pour améliorer davantage les conditions de vie des travailleurs à la base de la conception des produits de beauté.

Pour finir, la Clean beauty a permis d’identifier quelques ingrédients superflus dont pourraient être débarrassés les traitements cosmétiques. Il s’agit principalement des conservateurs, les agents texturants, les molécules nocifs pour la santé, les parfums, les sulfates de sodium et les huiles minérales issues de l’industrie pétrochimique. Concernant ces derniers, il est important de préciser que l’appellation « minérale » ne renvoie pas nécessairement à quelque chose de sain et ne doit pas leurrer les consommateurs quant à la nocivité de ces huiles.